Producteurs de blé
Une nouvelle équipe pour créer un syndicat de grandes cultures
Henri de Benoist a annoncé le 20 janvier qu’il avait pris sa décision de quitter la présidence de l’AGPB, Association générale des producteurs de blé. Il assurait cette fonction depuis 1986. Agé de 66 ans, Henri de Benoist a défendu les céréaliers dans les réformes successives de la politique agricole commune de ces vingt dernières années. Mais il ne lâche pas toutes ses fonctions : il conserve la présidence de l’interprofession céréalières (Intercéréales) et la présidence d’Unigrains, établissement financier du groupe Céréaliers de France. Son successeur « légitime » devrait être Philippe Pinta, actuellement secrétaire général de l’AGPB et originaire du même département qu’Henri de Benoist, l’Aisne. Ce changement prend une importance particulière dans un contexte de regroupement des syndicats de « scopeurs » (céréaliers, oléoprotéagineux). Philippe Pinta ne s’était jusqu’alors pas beaucoup exprimé sur ce regroupement. Son élection à la présidence de l’AGPB va lui permettre de s’impliquer davantage dans les discussions en cours sur la fusion des trois sections spécialisées en grandes cultures de la FNSEA, à savoir l’AGPB, l’AGPM (producteurs de maïs) et la Fop (producteurs d’oléoprotéagineux), prévue en 2006. Les discussions vont bon train pour trouver une organisation commune, tout en préservant les interêts des différentes filières.
Henri de Benoist a annoncé le 20 janvier, par communiqué de presse, qu’il avait l’intention de quitter la présidence de l’AGPB, Association générale des producteurs de blé, dès le prochain conseil d’administration, c’est-à-dire le 26 janvier. Il en assurait la présidence depuis 19 ans. Ainsi, une page de l’histoire de la céréaliculture française est en train de se tourner. Henri de Benoist est, en effet, arrivé à la présidence de l’AGPB en 1986.