Zones agricoles défavorisées
Une sélection sur la base de critères « biophysiques »
La faiblesse des températures, le stress thermique, le drainage des sols, leur texture et la pierrosité, la profondeur d’enracinement, les propriétés chimiques des sols, leur bilan hydrique et la pente : tels sont les huit critères « biophysiques » préconisés le 21 avril par la Commission européenne et présentés trois plus tard au Conseil agricoles de l’UE réuni à Luxembourg, pour mieux définir les zones agricoles défavorisées « intermédiaires » (1). A ce stade, Bruxelles se garde bien, toutefois, de formuler une proposition formelle tant ce sujet est complexe et sensible.
La Commission européenne s’en tient pour le moment à « poser les jalons » d’une définition commune des zones agricoles défavorisées « intermédiaires » et à demander aux Etats membres de transmettre avant la fin de l’automne 2009 des simulations de l’application des huit critères envisagés sur la base de leurs données nationales. Son objectif est de mettre en œuvre la nouvelle classification en 2014.