Fleurs coupées : l’an zéro de la segmentation

Le décès d’une fille de fleuriste, victime d’une leucémie, puis la parution d’une étude du magazine Que Choisir ont fait entrer soudainement le sujet des résidus de pesticides dans la filière floricole où il était jusqu’ici quasiment absent. Contrairement à d’autres filières, la segmentation de l’offre est très peu présente sur les fleurs coupées, en particulier autour des enjeux sanitaires. La faute d’un manque d’intérêt des consommateurs, assurent les fleuristes. Pour preuve, les ventes de la Saint-Valentin 2025 ne semblent pas avoir pâti de ces deux affaires. La faute aussi de la place de la composition, et de l’écrasante domination des importations. En difficulté structurelle, la production française a peut-être un créneau de valeur à trouver, mais elle devra surmonter plusieurs barrières : une communication défaillante entre certains maillons de la filière, et le manque de structuration, contre lequel le ministère appelle à travailler.
Après le récent décès de la fille d’une fleuriste, des suites d’une leucémie, c’est une étude du magazine Que Choisir sur les résidus de pesticides dans les fleurs coupées qui a de nouveau secoué le secteur floricole hexagonal. Longtemps absent, faute d’intérêt apparent des consommateurs, le sujet des pesticides y a fait une entrée fracassante, et semble parti pour s’installer.