Bientôt un « caoutchouc » à partir de peaux de tomates ?
Des chercheurs au sein de l’unité INRAE Biopolymères Interactions Assemblage (BIA) à Nantes, se sont penchés sur la valorisation des peaux de tomates pour en faire des polyesters hydrophobes assez proches des élastomères synthétiques.
Partant du constat que 1,5 million de tonnes de déchets de tomates sont produits chaque année lors de la transformation industrielle, des chercheurs d’Inrae s’intéressent aux débouchés possibles de cette source potentielle de molécules originales. Bénédicte Bakan, directrice de recherche au sein de l’unité INRAE Biopolymères Interactions Assemblage (BIA), à Nantes et son équipe, travaillent sur la structure de la peau des plantes, la cuticule, et notamment celle des tomates, à la fois « hydrophobe, et extensible », explique-t-elle.