Semences fermières
Cinq syndicats unis pour une reconnaissance « intégrale »
Cinq syndicats, la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF), le Syndicat des trieurs de France, le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef), la Coordination rurale et la Confédération paysanne ont signé le 25 février lors du SIA à Paris une résolution « pour un accord de reconnaissance intégrale de la semence fermière ».
«La défense des semences fermières remonte au 4 juillet 1989, jour où le président de la FNSEA, Raymond Lacombe, celui du GNIS, Victor Desprez et le ministre Henri Nallet ont signé une déclaration pour interdire le triage à façon en France », a expliqué Sylvain Ducroquet, président de la CNDSF. Depuis, l’histoire de la semence fermière a été jalonné de nouvelles restrictions et de procès, son statut est devenu de plus en plus précaire, ont expliqué les syndicats.