Des maires expérimentent un nouvel argument juridique contre les phytos
Le maire de La Montagne (Loire-Atlantique) a publié le 11 janvier un arrêté anti-phyto basé sur un nouvel argument : la notion de déchet. Soufflée par les Amis de la Terre, la notion intéresse déjà l’association des maires anti-pesticides qui pourrait l’appliquer aux fabricants.
Les maires anti-pesticides n’ont pas dit leur dernier mot. Dans sa décision du 31 décembre dernier, le Conseil d’État écartait toute possibilité pour les édiles locaux d’agir sur le volet sanitaire et environnemental des pesticides. Pour les Sages, cette compétence appartient à l’Europe, au ministère de l’Agriculture et aux préfets, éclairés par les avis des agences d’évaluation des risques.
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