Entreprises vinicoles
Des structures peu rentables et fragiles
Une étude sur la «typologie des entreprises de l’aval» de la filière vin (portant sur 510 structures cumulant un chiffre d’affaires de 13, 24 milliards d’euros), rendue publique le 25 mars par l’Onivins, note qu’il existe peu de concentrations tant dans le secteur coopératif que privé. Elle conclut qu’en général, les structures sont peu rentables et souvent fragiles.
L’étude se penche sur 510 entreprises privées et les coopératives qui commercialisent des vins tranquilles et des vins effervescents.
Pour ce qui est des entreprises de négoce, elle constate qu’il existe un lien entre l’activité, la performance et la taille des entreprises, le capital, l’appartenance à des groupes, les taux d’exportation... Son deuxième constat est que l’offre reste «atomisée» dans ce secteur : il y a peu de concentrations d’entreprises mais de plus en plus de «micro-groupes» de PME se forment dans la filière.