Engrais : le secteur craint plans sociaux et arrêts d’activité
« C’est le calme plat depuis des semaines, du jamais vu », soupire Florence Nys, directrice de l’Unifa, le syndicat des industriels de la fertilisation. Dans les couloirs du Grand Palais de Lille, où se déroulaient, du 6 au 8 novembre, les rencontres internationales de l’Afcome, les industriels du secteur ne cachent pas leur inquiétude. Dans certaines régions, les intempéries ont retardé les semis des cultures d’hiver, rendant impossible l’estimation de la sole, et donc des besoins de fertilisation. Mais l’attentisme est de mise sur tout le territoire.
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