Gestion, agroécologie... les nouveaux besoins de la formation agricole
« S’il y a un état d’urgence sécuritaire, il y a aussi un état d’urgence économique et sociale », a rappelé François Hollande, lors de ses vœux pour 2016 avant d’annoncer un plan de formation massif destiné à contribuer à la réduction du chômage. Les agriculteurs, en pleine crise agricole et à la limite, pour certains, de la faillite, feront-ils partie de ces fameuses « 500 000 personnes de plus qui seront accompagnés vers les métiers de demain » ? La question de la formation des agriculteurs se pose bel et bien. Qu’elle soit continue, initiale ou par apprentissage, qu’elle concerne les exploitants ou les salariés, jamais le besoin de formation n’a été aussi grand dans le monde agricole.
« Le système scolaire est tout à revoir ! On forme des techniciens et pas des chefs d’entreprise », s’est exclamé Raymond Vial, président de la Chambre d’agriculture de la Loire lors du colloque Agriculture et Capital organisé par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture, le 1er décembre. Un constat sans appel malheureusement partagé par la profession. « C’est l’ouverture d’esprit dont on a besoin ! », s’inquiète-t-il.
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