Global Gap : un label au volet social à plusieurs vitesses
Le 2 mars, le média français Basta dénonçait une faille dans la certification Global Gap, très répandue en production de fruits et légumes. Si toutes les accusations ne sont pas fondées, il apparaît bien que la garantie sociale du label est à plusieurs vitesses. Les entreprises de prestation basées à l’étranger rendent notamment les contrôles plus difficiles.
Plusieurs exploitants agricoles établis en France et en Espagne contreviendraient au droit du travail bien qu’étant labellisés Global Gap, selon un article paru le 2 mars dans le média en ligne indépendant Basta. Les auteures de l’article mentionnent notamment l’exploitation Domaine des sources (Bouches-du-Rhône), au cœur d’un procès contre l’entreprise de travail temporaire espagnole Terra Fecundis, qui « se voit chaque année délivrer un certificat par le label Global G.A.P pour ses laitues et ses endives ».
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