Fruits
La campagne d’été démarre mal
La campagne des fruits d’été démarre mal, avec des cours particulièrement bas. Si l’on s’en tient aux prix pratiqués tout récemment, on peut même dire qu’elle démarre dans des conditions catastrophiques. Les cours de la cerise, du melon et de l’abricot sont nettement plus bas que les moyennes quinquennales. Mais les professionnels voient des possibilités de redressement : l’exportation peut relancer la dynamique de commercialisation, et la météo peut inverser très sensiblement la tendance.
À peine commencée, la campagne des fruits d’été donne des signes de piétinement des ventes et de niveaux de prix bas. Le 26 mai, trois produits étaient en crise, au sens précis où l’entend le Service des nouvelles du marché (SNM) du ministère de l’Agriculture : la cerise, le melon et surtout l’abricot, particulièrement atteint par la brutalité de la chute des prix. Le 26 mai, la cerise bigarreau était à un prix inférieur de 27% à la moyenne quinquennale, le melon à un prix inférieur de 30% et l’abricot un prix inférieur de 40%, constatait le SNM.