Semences fermières
La CNDSF demande la liberté totale d’utilisation des semences de ferme
Face à la préparation d’un prochain règlement semences à Bruxelles, la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF) demande que soit totalement libéralisée la possibilité d’emploi des semences fermières, quel que soit le produit. Elle l’a affirmé le 2 mars au Salon de l’agriculture.
«Si on n’avait pas eu de semence fermière, on n’aurait pas pu répondre à la nécessité affichée par l’Etat de développer la production de protéines françaises » affirme Michel Géray, porte-parole de la CNDSF. Et d’ajouter que pour les cultures intermédiaires, l’utilisation des graines fermières est indispensable. Or, aujourd’hui, les semences fermières, pour pouvoir être plantées, doivent figurer sur une liste de 21 espèces.