Céréales
La Commission européenne sourde aux revendications des États membres
Un bref débat a eu lieu sur la situation du marché céréalier le 19 septembre lors de la réunion des ministres de l’agriculture de l’UE. Une occasion pour la Commission européenne de rappeler le bien-fondé de sa gestion du marché, alors que certains États membres, en particulier l’Autriche et la Pologne, sont montés au créneau pour souligner certains problèmes spécifiques auxquels ils sont confrontés.
C’est à une fin de non-recevoir que s’est heurtée la demande de l’Autriche de modifier certains critères d’accès à l’intervention compte tenu des intempéries qui ont eu un effet négatif sur la qualité de la récolte. Mariann Fischer Boel a clairement laissé entendre qu’elle n’entend pas répondre favorablement à cette requête afin d’éviter le stockage dans les entrepôts publics de blé de faible qualité dont le seul débouché est l’alimentation animale.
Toujours très extrême dans ses positions, la Suède a suggéré de mettre fin aux achats publics.