À la découverte des professionnels de la cueillette
En plein boom de la demande pour les produits à base de plantes à parfums aromatiques et médicinales (PAM), la cueillette de plantes sauvages connaît un véritable renouveau. Longtemps vue comme une activité apportant un revenu complémentaire aux paysans, notamment dans les zones de montagne, la cueillette de plantes sauvages est aujourd’hui pratiquée par certains à titre principal, et attire les jeunes générations. Une partie de ces professionnels de la cueillette souhaitent aujourd’hui promouvoir une gestion durable de la ressource pour prévenir les excès de prélèvements dans les milieux naturels. Souvent citées comme problématiques, les cas de la gentiane jaune et de l’arnica, très demandées pour leurs utilisations industrielles. Une association des professionnels de la cueillette de plantes sauvages (AFC) a vu le jour récemment, avec la volonté de promouvoir de « bonnes pratiques » de cueillette dans un secteur très hétérogène et encore relativement mal connu. D'ailleurs, l'idée d'un « observatoire économique de la cueillette » est étudiée de près par FranceAgriMer afin de mieux cartographier cette activité.
Quel point commun peut-il exister entre une huile essentielle, une liqueur, des compléments alimentaires, une huile de massage, une tisane, certains produits vétérinaires pour animaux ou même certaines décorations de Noël ? Réponse : tous ces produits peuvent utiliser, avec plus ou moins d’importance, des plantes sauvages. Secteur resté longtemps marginal et mal connu, la cueillette de plantes sauvages connaît un renouveau ces dernières années, portée notamment par le succès commercial que connaît l’ensemble de la filière des plantes à parfum aromatiques et médicinales (PAM).