Environnement
La politique anti-nitrates renforcée, la mauvaise surprise de l'été
La ministre de l'écologie Ségolène Royal a annoncé le 23 juillet une très forte augmentation du nombre des communes classées en zone vulnérable vis-à-vis des nitrates. Une mauvaise nouvelle pour au moins 63 000 exploitations agricoles, d'élevage surtout, qui feront face à des contraintes redoublées et à l'obligation de moderniser leurs installations et leurs pratiques. Les programmes de développement régionaux doivent leur donner un coup de main. Mais rien n'indique que les financements actuels suffiront.
LES agriculteurs s'attendaient à un durcissement du zonage anti-nitrates mais pas à ce point là. Mercredi 23 juillet, Ségolène Royal annonçait la couleur en Conseil des ministres : 3 900 communes supplémentaires vont être classées en zones vulnérables au regard de la qualité des eaux. Rien moins que 63 000 exploitants seraient concernés. Régions plus particulièrement concernées : le Midi-Pyrénées, le Limousin, les Pays de Loire et le Centre. Pourquoi une telle extension ?
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