Céréales
La suppression de l’intervention sur le maïs contestée par les Etats membres
Les ministres de l’Agriculture de l’UE ont manifesté, le 29 janvier à Bruxelles, de vives réticences à l’égard de la proposition de la Commission européenne d’abolir de façon précipitée le mécanisme des achats publics dans le secteur du maïs
. Tous ne rejettent pas la fin de l’intervention pour cette céréale qui s’accommode mal du stockage de longue durée. Mais une large majorité des Vingt-sept a exprimé son attachement aux outils de régulation des marchés. Ils ont indiqué ainsi à la commissaire européenne à l’agriculture, Mariann Fischer Boel, qu’il ne faudrait pas enterrer trop vite l’ensemble de ces mécanismes, à l’occasion la révision de la Pac prévue en 2008, au profit de simples « filets de sécurité » d’inspiration plus libérale.
La commissaire européenne à l’agriculture Mariann Fischer Boel a jugé « surprenante» la levée de boucliers rencontrée, lors du conseil agricole du 29 janvier, par sa proposition d’abolir dès cette année l’intervention sur le maïs. Aucun Etat membre ne conteste en effet la nécessité de corriger l’attrait excessif de l’intervention pour les maïsiculteurs hongrois, bulgares et roumains.