Viticulture
Le CES juge la politique d’arrachage néfaste à la compétitivité
Le Conseil économique et social apporte sa pierre au plan de modernisation de la viticulture avec une série de propositions pour améliorer la compétitivité de la filière. L’avis adopté mercredi 11 juin s’accorde dans les grandes lignes avec le plan de Michel Barnier mais va plus loin en déplorant l’arrachage programmé de vignes et en recommandant la mise en place d’une interprofession nationale unique.
Le Conseil économique et social (CES) a adopté un avis pour la modernisation de la viticulture française lors de la séance plénière du 11 juin. « Le but est de faire progresser la viticulture française sur le marché mondial où l’on voit se développer la connaissance du vin et les classes moyennes », explique Jean-Paul Bastian, vice-président de la FNSEA et auteur du rapport du CES sur « la vigne, le vin : un atout pour la France ». Le CES se déclare opposé à la politique d’arrachage de la commission européenne. « Ce n’est pas une solution !