« Le déficit du Ffipsa créait une suspicion sur l’avenir du régime agricole »
Les problèmes du Fonds de financement des prestations sociales des non-salariés agricoles (Ffipsa) semblent enfin trouver une issue positive. A l’heure où est débattu le projet de loi de finances de la sécurité sociale à l’assemblée, le ministre délégué au Budget, Jean-François Copé, s’est engagé à une prise en charge par l’Etat de l’essentiel de la dette d’ouverture du fonds et à un abondement des ressources annuelles. Le régime social agricole peut donc respirer. Le président du comité de surveillance du Ffipsa, Yves Censi (député UMP de l’Aveyron), a tenu à saluer Jean-François Copé « pour avoir tenu bon face aux personnes souhaitant voir intégrer le régime agricole au régime général ». Celui est également et surtout député de l’Aveyron depuis 2002, a accepté de répondre à nos questions sur ce dossier.
Quels sont les engagements annoncés par Jean-François Copé sur le projet de loi de finances 2006, concernant le financement du Ffipsa ?
L’essentiel de la dette d’ouverture de 3,2 milliards d’euros devrait être pris en charge par l’Etat, à hauteur de 2,5 milliards d’euros. C’est très important pour le régime agricole, même si la totalité de la dette n’est pas prise en charge. Jean-François Copé s’est également engagé à diversifier les ressources annuelles du Ffipsa. Pour l’instant, il n’y a pas d’engagements sur la nature et sur le montant financier.