Le ligno-cellulosique n’est pas encore compétitif
En cette période de hausse aiguë de l’énergie, les biocarburants de seconde génération sont attendus avec une impatience redoublée. Mais malgré le prix d’achat modique des matières premières (pailles, bois, miscanthus…), ils sont encore loin d’atteindre la compétitivité de la première génération. La matière lignocellulosique est difficile à travailler et les procédés de transformation sont encore nouveaux. L’envolée du baril de pétrole lui donne l’occasion de lancer de nombreux projets qui, jusqu’ici, n’aboutissaient pas.
Les objectifs fixés par Bruxelles n’y suffisent pas, ni la demande de l’industrie aéronautique. Jusqu’à fin février, les milieux économiques estimaient que l’heure des biocarburants de seconde génération (2G) n’était pas encore venue, même si leur avènement était fortement souhaité depuis la crise alimentaire mondiale de 2007-2008 et en raison de leur contribution à la décarbonation.
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