Exportations
Le port de Rouen veut réduire sa dépendance vis-à-vis des céréales
Le premier port mondial de blé veut se mettre à l’abri des fluctuations de plus en plus grandes du trafic de céréales, qui représente un quart de son activité en volume. Il cherche à profiter de la bulle commerciale de la Chine en développant les échanges Est/Ouest, alors qu’il était jusqu’alors spécialisé dans les échanges Nord/Sud.
En 2004, le trafic maritime total du port autonome de Rouen s’élève à 20,2 millions de tonnes (Mt) contre 21,9 Mt en 2003, soit un recul de 8 %. La principale cause de ce recul est la baisse des exportations de céréales : 5,3 Mt en 2004 contre 6,5 Mt en 2003. Cette baisse d’activité s’explique par deux raisons : d’une part la baisse de la récolte 2003 en raison de la sécheresse, d’autre part la faiblesse du dollar par rapport à l’euro qui a fortement réduit la compétitivité des céréales européennes sur le marché européen, malgré une bonne récolte 2004.