Abeilles
« Le système de surveillance idéal n’existe pas », selon Gilles Salvat
L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation, de l’environnement et du travail , organisait, le 21 novembre, une première journée de rencontre scientifique intitulée « Santé des abeilles : état des connaissances et perspectives pour la recherche ». L’occasion de présenter les dispositifs en cours pour la surveillance de l’hyménoptère et les projets lancés pour mieux comprendre ce qui affecte les colonies. Entretien avec Gilles Salvat, directeur de la santé animale et du bien-être des animaux à l’Anses.
Quels dispositifs de surveillance des abeilles existent aujourd’hui, quels paramètres permettent-ils de surveiller et avec quelles limites ?
Gilles Salvat : Le dispositif le plus fiable, mais qui vient seulement de démarrer, est le réseau européen Epilobee de surveillance de la santé des abeilles (1). Après un travail de l’Efsa, qui concluait au manque de protocoles harmonisés à travers l’UE, nous avons construit un réseau permettant réellement de comparer la santé des abeilles et son évolution à l’échelle européenne.