Les céréaliers de la Coordination rurale demandent une exception agricole
En faisant un parallèle avec les difficultés du monde culturel français qui avaient justifié une exception culturelle présentée dans le cadre de négociations internationales, l’OPG demande qu’une exception agricole soit mise en place pour les céréaliers, en grande difficulté à leur tour. Par ailleurs, le président, Nicolas Jaquet a lancé un mot d’ordre pour passer outre l’obligation de vendre les céréales aux organismes stockeurs.
Le 31 janvier lors de son assemblée générale dans la région Centre, l’OPG branche grandes cultures de la Coordination rurale s’est voulu offensive. Obtenir la mise en place d’une « exception agricole », tel a été son mot d’ordre pour le moyen terme selon le président Nicolas Jaquet. Son argumentation : « La production française de céréales risque d’être balayée de la carte » devant les nouveaux concurrents que sont notamment les pays du pourtour de la mer Noire.