Grandes cultures
Les coop céréalières stigmatisent les surcoûts logistiques
En ces temps d’incertitudes sur les cours et les conditions de récoltes, les coopératives céréalières et d’approvisionnement n’ont pas besoin de surcoûts logistiques. Selon une enquète réalisée auprès de ses membres, Coop de France Métiers du grain estime à 12 euros la tonne le surcoût engendré par les grèves chez Fret SNCF depuis le début de l’année. Les coopératives attendent aussi avec impatience la possibilité d’utiliser des camions de 44 tonnes. Cela devrait engendrer une économie de 11% du coût logistique.
Les résultats de la prochaine récolte sont incertains, compte tenu de la chaleur caniculaire annoncée par Météo France dans bon nombre de régions. Les cours, tant français qu’européens ou mondiaux sont également incertains, toujours en raison du « weather market » (fluctuation des cours dépendant des aléas climatiques) qui sévit sur la planète céréalière.
Ce qui est sûr, en revanche, pour les coopératives céréales-appro, ce sont les surcoûts payés en logistique par bon nombre d’entreprises.