Économie
Les exploitations céréalières françaises ont « un peu perdu en part de marché »
Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture le répète à qui veut l’entendre. La France de l’agroalimentaire qui détenait la « pole-position » en Europe est aujourd’hui reléguée en troisième position. Les exploitations de grandes cultures ne font pas exception à cette tendance. « Nos exploitations agricoles céréalières ont un peu perdu, environ deux points en termes de parts de marché », a expliqué Vincent Chatellier, chercheur à l’Inra lors du colloque « Producteurs de grandes cultures : proactifs et réactifs » organisé, le 2 février par CER France, Pluriagri et Arvalis.
«On parle beaucoup de l’Allemagne » comme exemple économique, confiait Vincent Chatellier, chercheur à l’Inra, le 2 février lors du colloque « Producteurs de grandes cultures : proactifs et réactifs ». Et, « c’est vrai que les exploitations céréalières allemandes ont plutôt gagné des parts de marché par rapport aux nôtres même si notre efficacité économique est comparable à celle de l’Allemagne et du Royaume-Uni », a-t-il ajouté.