Viticulture
Les principaux pays producteurs de l’UE optent pour la promotion et la reconversion
Le premier bilan de la nouvelle organisation commune de marché du vin fait apparaître des priorités souvent différentes d’un Etat membre à l’autre. Ainsi, en 2009, les Espagnols ont continué à très largement privilégier les mesures de distillation, tandis que les Italiens ont davantage mis l’accent sur l’amélioration du vignoble. La France, de son côté, a aussi été contrainte de dégager des fonds pour la distillation en vue de résorber une partie des excédents mais n’a pas négligé pour autant les actions destinées à dynamiser la filière viti-vinicole.
Alors que les exportations européennes de vin marquent fortement le pas et que la consommation interne continue de chuter, ces trois poids lourds de la viticulture européenne ont clairement mis le cap en 2010 sur les mesures de promotion ainsi que sur la reconversion et la restructuration du vignoble.
A la suite de la réforme de l’organisation commune de marché viti-vinicole, le budget européen consacré au vin est divisé en enveloppes nationales depuis 2009 . Les montants augmentent année après année jusqu’à leur niveau définitif à compter de 2014. Les dotations budgétaires les plus importantes ont été attribuées à l’Italie, à l’Espagne et à la France. Ces trois pays recevront respectivement pour 2010 : 298,2 millions d’euros, 284,2 et 226,8 millions.