Les vins de France, en repli au niveau mondial, gardent des atouts aux Etats Unis
Malgré son repli sur le marché vinicole mondial, au profit du Nouveau Monde, le vin français garde une forte notoriété aux États-Unis, premier acheteur mondial en valeur, montre une étude de FranceAgriMer présentée le 18 juillet à la presse. Un positionnement bénéfique, les États-Unis étant un pays où la consommation de vin progresse et où les consommateurs sont prêts à y mettre le prix.
Une étude de FranceAgriMer, présentée le 13 juillet au conseil spécialisé viticole de l’établissement puis le 18 juillet à la presse, rappelle l’importance du recul de la France sur le marché mondial, mais en montre les appréciables atouts sur le marché américain. En 2000, l’Hexagone, qui représentait 25 % des exportations mondiales de vin, n’en assure plus que 14 % (en 2015). La place a été prise par le Nouveau Monde (Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Chili, États-Unis, etc.), dont les parts de marché sont passées de 19 % à 30 %.