L’INAO cherche un nouvel équilibre budgétaire entre public et privé
Dans la perspective d’une suppression des taxes de petit rapport (farines, huiles), l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) veut éviter deux écueils opposés : celui d’avoir son budget (25 M€) alimenté à 100 % par une subvention de l’État, et celui d’être financé principalement par les grandes marques. C’est ce dilemme qu’a décrit Jean-Louis Piton, président du conseil permanent de l’INAO, aux vœux de l’établissement public le 15 janvier.
Deux risques de dérive guettent l’INAO, craint le président de son conseil permanent, si la réflexion sur son budget qui lui est demandée par Matignon est menée dans la précipitation et sans anticipation. Premier écueil : le financement de son budget par le tout-subvention. Le second : un financement dans lequel les cordons de la bourse seraient détenus de façon prépondérante par des grands noms de la qualité alimentaire.
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