Viticulture
N. Sarkozy se prononce contre la libéralisation des droits de plantation
Après la chancelière allemande Angela Merkel, en 2010, c’est au tour du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, de se prononcer contre la libéralisation des droits de plantation de vignes. Une idée, affirme-t-il, qui « conduira à la catastrophe » et qui ne va pas dans le sens de « l’organisation des filières que nous souhaitons donner à notre agriculture ». Cette prise de position va dans le sens des prises de position de l’association des vins à appellation d’origine (EFOW) et de l’Assemblée des régions européennes (Arev) qui a décidé de diligenter une étude scientifique visant à évaluer l’impact socio-économique et environnemental de la disparition de ces droits sur la filière et les territoires concernés.
S’exprimant le 18 janvier en Alsace, le président de la République française Nicolas Sarkozy a clairement pris position contre la libéralisation des droits de plantation des vignes. « Je voudrais dire que l’Europe doit garder des outils d’intervention sur les marchés », a déclaré M. Sarkozy. Selon lui, « supprimer ou libéraliser les droits de plantation, c’est choisir le produit standardisé, le produit sans terroir, le produit au plus bas coût possible, le produit qui va inonder le marché venant de nulle part pour aller partout.