Grandes cultures
Orama inquiet de la situation économique des céréaliers
Selon Orama, 2010 pourrait se révéler de nouveau une mauvaise année pour les céréaliers. Certains pourraient mettre la clé sous la porte. Le syndicat n’exclut pas l’intérêt d’un plan gouvernemental facilitant les départs. L’organisation souhaite en tout cas que le ministère prenne des mesures pour alléger les charges et les contraintes pesant actuellement sur les producteurs.
Avec des revenus en berne de 51 % par rapport à 2008, les céréaliers risquent de garder un souvenir amer de 2009. En 2010, « il y aura moins de frais d’intrants », mais « quel sera le volume de production. » et « quels seront les prix ? », s’est interrogé Philippe Pinta, président d’Orama, le 7 janvier à Paris, lors d’une conférence de presse présentant le congrès de l’organisation prévu le 19 janvier.