Parlementaires et entreprises se saisissent du dépérissement du vignoble
Jusque-là cantonné au cercle des professionnels de la viticulture et de scientifiques spécialisés, le dossier du dépérissement du vignoble, phénomène inquiétant, intéresse des parlementaires. Lors d’une réunion d’information le 8 février à Arbois, le député Jean-Marie Sermier (LR, Jura) a annoncé qu’il préparait une proposition de loi. L’agrochimiste BASF a quant à lui présenté un moyen de lutte. Ces initiatives en appelleront certainement d’autres.
Le dépérissement du vignoble, encore appelé « maladies du bois de la vigne », phénomène complexe loin d’être maîtrisé par les scientifiques, suscite l’attention de parlementaires et d’entreprises agrochimiques, ce que les professionnels voient d’un bon œil. En effet, ce fléau entraîne la mort de 15 à 18 % des ceps de vigne par an, affaiblissant ainsi le potentiel de production du vignoble français et donc aussi les positions de la France sur le marché mondial du vin.