Marché du sucre
Pas de libéralisation totale avant 2020, demandent les betteraviers
Alors que la réforme de la politique agricole commune, dont celle du régime sucre, se prépare, les betteraviers français demandent un délai jusqu’en 2020 avant que ne soient supprimés les quotas et le prix minimum garanti du sucre. Tel est le message très clair du congrès de la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) organisé le 7 décembre à Paris. « Pourquoi changer une organisation qui fonctionne plutôt bien et ne coûte rien au contribuable européen ? » interrogent en substance les betteraviers. Un message adressé notamment à Lars Hoelgaard, directeur adjoint à la DG Agriculture de Bruxelles, venu participer à un débat sur le sujet.
C’était une quasi unanimité : de Jos Van Campen, président des betteraviers européens, à William Martin, patron de l’association mondiale des planteurs de betteraves et canne, en passant par Jean-François Sneesens, secrétaire général des betteraviers belges, et Geo Govinden, qui représente l’Ile Maurice, tous sont partisans d’un maintien du règlement sucre actuel en Europe.