Phytos : le flop de la loi sur la séparation de la vente et du conseil
La loi sur la séparation de la vente et du conseil en phytos paraît inefficace sur le terrain. Près d’un an après son entrée en vigueur, beaucoup s’accordent à dire que peu de choses ont changé. Au point que le conseil indépendant réclame des contrôles.
« Ce n’est pas la peine de sortir une loi si elle n’est pas respectée », peste Hervé Tertrais, président du PCIA (Pôle du conseil indépendant en agriculture). L’objet de son courroux : la séparation des activités de vente et de conseil en phytos. Mesure phare de la loi Egalim, elle est en vigueur depuis le 1er janvier. Problème : sa mise en application laisse à désirer. « Des agriculteurs ont pris contact avec notre réseau d’entreprises de conseil indépendant, raconte-t-il. Mais sans donner suite, pour beaucoup d'entre eux.