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Plans de filière : l’heure des engagements
À quelques jours de la date de rendu des plans de filière, une bonne partie des interprofessions a déjà dévoilé ses engagements : atteindre un prix de revient de 150 €/t en céréales ou 25 % d’élevages alternatifs en lapins, faire reculer les importations de 10 % en volaille standard ou augmenter la part d’AOP de 10 % en lait de chèvre. Certaines, comme la filière laitière, ont plus de mal à dégager des objectifs communs, remarque le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, d’autres comme les filières porc et œuf gardent leurs plans secrets, pour respecter les vœux des pouvoirs publics. Les interprofessions se livrent à un exercice dont ils reconnaissent volontiers les vertus, mais se demandent parfois quels seront les engagements de l’État en retour. Quant aux syndicats, ils sont actuellement reçus par Edouard Philippe et Stéphane Travert.
Ambiance scolaire dans les interprofessions. À quelques jours de la date de rendu des plans de filière, reportée récemment de cinq jours au 15 décembre, certaines interprofessions, comme le lait ou la viande, sont fébriles et travaillent leur copie jusqu’à la dernière minute, quand d’autres, comme la volaille ou les céréales, l’ont déjà rendue, et en délivrent le contenu sereinement. « On a un peu l’appréhension de découvrir si l’on est de bons ou de mauvais élèves », sourit un responsable d’interprofession.
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