Pour l’industrie du biosourcé, le prix reste le problème numéro un
Les freins à l’essor de l’industrie du biosourcé ne viennent pas d’un manque de maîtrise des biotechnologies, mais avant tout du pétrole bon marché, ont affirmé plusieurs intervenants lors de la journée annuelle du Club des bioéconomistes le 15 octobre dans la région d’Amiens. Les professionnels rencontrent également des problèmes d’atomisation de l’offre de matière première.
« Au-dessous de 100 $ le baril, les industries de substitution de produits dérivés du pétrole sont gelées », a indiqué Philippe de Braeckelaer, directeur général du centre de recherche Extractis, en faisant visiter son laboratoire et son pilote industriel. Extractis est spécialisé dans la mise au point de produits et de procédés d’extraction végétale pour la cosmétique, la nutrition, la chimie, à Dury, situé près d’Amiens.