Unip
Producteurs et transformateurs peinent a trouver un intérêt aux pois
Lors de sa journée « Le pois est là ! », à Rennes le 17 février, l’interprofession des protéagineux, l’Unip, a fait le bilan des moyens mis en place pour la relance de la culture du pois en France. Les attentes des différents acteurs de l’interprofession ont été exposées, de l’agriculteur à l’organisme stockeur, en passant par les transformateurs pour aboutir aux éleveurs.
«Les pouvoirs publics ont compris qu’il ne fallait pas laisser disparaître les protéagineux des assolements en France. Les avantages économiques et écologiques du pois, liés à la baisse des utilisations d’azote, et les besoins de l’élevage français en protéines végétales, dont 75% sont importés, ont incité à la relance des productions de pois », a déclaré Pierre Cuypers, président de l’Unip, lors de la journée « Le pois est là ! » à Rennes le 17 février. Selon lui, les récoltes de pois en 2010, première année de relance des productions, ont avoisiné les 1Mt.