Forêt
Quatre mois après la tempête Klaus, la sylviculture d’Aquitaine dans la tourmente
Le 24 février dernier, la tempête Klaus frappait la France, mettant à terre près de 40 millions de tonnes de bois principalement dans le massif landais. Alors que la tempête de 1999 aurait pu servir d’expérience, la lenteur du déblocage des aides gouvernementales freine l’exploitation du bois et risque de déstabiliser la filière pour de nombreuses années, dénoncent sylviculteurs et industriels de la région.
Dans le massif landais, plus de quatre mois après la tempête Klaus qui a mis à terre près de 40 millions de tonnes de pin maritime, la grogne monte dans la filière bois. Un peu partout dans la région fleurissent des banderoles : « Sans les sylviculteurs, pas de forêts ». Les aides de l’État pour le stockage et le transport tardent à arriver se plaignent les entreprises de la filière. Une enveloppe de 60 millions avait pourtant été annoncée par Michel Barnier, alors ministre de l’Agriculture, juste après la catastrophe.