Aviculture
Sans hausse des prix, la contractualisation est en péril, selon la FIA et la CFA
Sans hausse des prix de la part de la distribution, le reste de la filière ne pourra amortir seule la hausse des cours des matières premières agricoles. C’est toute la filière qui risque de s’en ressentir en termes d’emplois comme d’investissements, dénonce la Fédération des industries avicoles (FIA) dans un communiqué de presse du 12 avril. La Confédération française de l’aviculture (CFA) fait indirectement le même constat dans un communiqué du 13 avril, en refusant que les industriels ne tirent vers le bas les prix d’achat aux éleveurs.
Sans répercussion de la hausse des matières premières sur le produit fini auprès de la distribution, la contractualisation risque fort d’être menacée, relève la Fédération des industries avicoles (FIA). Dans un communiqué de presse du 12 avril, elle note que « la répercussion de cette hausse [des matières premières, ndlr] est totalement insuffisante dans les tarifs de vente auprès des clients (grandes et moyennes surfaces, grossistes et restauration hors foyer). Cette situation est accentuée par un niveau de promotions non rentable pour les abattoirs.