AG des betteraviers
Un contexte porteur mais un réglement toujours nécessaire
Les débouchés de la filière française du sucre devraient être dynamiques pour la campagne de commercialisation 2011/2012. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale de la confédération des planteurs de betteraves (CGB), ayant eu lieu à Paris le 6 décembre. Cependant, si le contexte est porteur sur les marchés européens et mondiaux du sucre, avec une demande à la Commission européenne pour requalifier des sucres hors quotas pour les commercialiser sur le marché intérieur, la CGB n’estime pas pouvoir encore se passer du règlement sucre. Ce maintien est une priorité pour le président de la CGB, Eric Lainé, qui souhaite préserver les quotas jusqu’en 2020 afin que la filière française améliore sa compétitivité vis-à-vis des productions brésiliennes.
«Le règlement sucre n’est pas responsable du manque de sucre dans l’Union européenne (UE) », a déclaré Eric Lainé, président de la CGB, lors de son assemblée générale, le 6 décembre à Paris. Il a ainsi réitéré sa priorité pour l’année 2012, « le prolongement du règlement sucre jusqu’en 2020 ». Selon lui, si la France fait partie des leaders au niveau de la production de sucre au sein de l’UE, « c’est grâce au triptyque : quotas sucriers, prix minimum des betteraves et accords interprofessionnels obligatoires ».