Viticulture
Une étude incite à la prévention contre l’oïdium
Avec le réchauffement climatique, l’oïdium de la vigne pourrait devenir, dans les années à venir, un parasite majeur. L’institut coopératif du vin et BASF mènent une étude sur les conséquences néfastes de ce champignon sur la qualité du vin pour sensibiliser les viticulteurs à traiter leurs parcelles préventivement. Une pratique qui permettrait de diminuer les doses de produits phytosanitaires appliquées.
Si le mildiou a été l’ennemi juré des viticulteurs ces dernières décennies, l’oïdium est peut-être le parasite de demain. Les premiers résultats d’une étude menée l’ICV (Institut coopératif du vin, basé à Montpellier) et la société BASF démontrent son impact négatif sur la qualité du vin. L’oïdium de la vigne est une maladie fongique qui nécessite pour se développer un climat sec et chaud.