Réforme du secteur du sucre
Une gestion des échanges insuffisante, selon plusieurs Etats membres
Les négociations sur la réforme du secteur du sucre se sont poursuivies le 10 octobre au niveau du Comité spécial agricole (CSA, chargé de préparer les délibérations ministérielles des Vingt-cinq), plusieurs Etats membres exprimant à cette occasion leurs doutes vis-à-vis des instruments de gestion des échanges prévus par le projet de la Commission européenne. Le CSA se penchera le 17 octobre sur des adaptations de pure forme des propositions législatives de Bruxelles, avant que, la semaine suivante, le Conseil de l’UE se saisisse de nouveau du dossier.
Plusieurs Etats membres (Grèce, Pologne, Irlande, Hongrie, Italie, Lituanie, Lettonie, etc.) ont plaidé, au sein du CSA, pour la réouverture de l’accord Tout sauf les armes afin de maintenir après 2009 des quotas sur les importations de sucre en provenance des pays les moins avancés (PMA).
La Belgique et l’Autriche ont insisté pour que le sucre soit inclus, à l’OMC, dans la liste des produits sensibles Voir même numéro.