Maïs
Une voie « intermédiaire » à trouver pour gérer la chrysomèle
Avec 300 individus piégés cet été, la chrysomèle fait désormais presque figure d’habituée des champs de maïs alsaciens er rhônalpins. Pour l’AGPM, il n’est plus question de chercher à l’éradiquer mais il faut construire un dispositif permettant de contenir l’insecte dans les zones infestées. Des discussions sont en cours avec le ministère.
«En France, nous sommes dans une phase où la chrysomèle est en cours d’installation », a constaté Céline Duroc, responsable environnement à l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs), lors d’une conférence de presse organisée par le syndicat à Paris, le 24 septembre. Or, la réglementation européenne n’a pas vraiment pensé à ce cas de figure. Pour cet insecte de quarantaine parasite du maïs, les textes européens prévoient en premier lieu l’éradication dans les zones où il n’est pas encore établi. Sauf que l’insecte est désormais installé en France.