Varenne agricole : les enjeux d'un exercice serré
Trois groupes de travail, des échéances dès la mi-juillet, une feuille de route globale début 2022. Avec un tel programme, le calendrier du Varenne agricole lancé le 28 mai par les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique s’annonce serré. Le premier enjeu de ce Varenne est d’accélérer les Projets territoriaux pour la gestion de l’eau (PTGE) dans le cadre du partage de l’eau. Un chantier qui découle des Assises de l’eau de 2019 et qui promet de cristalliser les débats, alors que les associations environnementales ont refusé de participer. En parallèle, un deuxième groupe de travail planchera sur la résilience de l’agriculture. Et un troisième groupe dédié à la gestion de crise finalisera la réflexion sur la réforme de l’assurance récolte et du régime des calamités, avec pour objectif d’aboutir à une application « pleine et entière » du nouveau dispositif assurantiel « en 2023 ».
« Engager une réflexion collective et construire des politiques durables pour la résilience du modèle agricole face aux aléas climatiques. » Telle est l’ambition du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique que le gouvernement a lancé, le 28 mai, pour les six mois à venir. Les travaux visent à identifier, avec l’ensemble des parties prenantes (agriculteurs, associations, ONG, élus…), des solutions concrètes et établir une feuille de route.