Vignes : des conséquences du gel s'avéreraient « assez graves »
Se gardant de faire des pronostics sur les conséquences du gel sur les vignes, FranceAgriMer estime que celles-ci s’avèreraient « assez graves » avec le recul. Il est d’ores et déjà avéré que la situation est grave individuellement pour des exploitations frappées plusieurs années de suite.
« On n’a pas affaire à un aléa mineur », a relaté Anne Haller, déléguée de la filière viticole et cidricole de FranceAgriMer après le conseil « vin » mensuel du 17 mai, qui a consacré la majorité de la séance aux conséquences du gel parmi les points de l’ordre du jour. Certes, « il est trop tôt pour dire si ce gel de 2017 est aussi grave qu’en 1991 ». Les vignerons sont encore sous le coup de l’émotion, « c’est normal ». Il faut en général trois à quatre mois pour évaluer les dégâts d’aléas climatique de façon objective, a-t-elle précisé.