Nicolas Sordet (Afyren) : « La décarbonation de l’agroalimentaire et de la cosmétique offre de grandes opportunités aux molécules issues de la biomasse »
Pour remplacer les molécules pétro-sourcées dont veulent se passer les industriels de l’agroalimentaire, de la cosmétique, des arômes et de la chimie fine, Afyren propose sa méthode exclusive de fermentation des coproduits des sucreries. En valorisant cette biomasse, Afyren est d’ores et déjà capable de produire 7 molécules très souvent utilisées par les industriels, permettant au passage de verdir leur activité. Une première usine est en cours de démarrage dans l’Est de la France, et d’ici 2025, un deuxième site de production devrait voir le jour en Thaïlande pour servir l’Asie. Et les projets ne manquent pas à son directeur général et fondateur Nicolas Sordet pour valoriser d’autres biomasses, produire de nouvelles molécules alternatives, locales et durables, tout en réfléchissant à un troisième site de production en Amérique du Nord.
Pourquoi mettre sur le marché de nouvelles molécules biosourcées, alors que des équivalents issus de la chimie pétrolière existent déjà et sont facilement accessibles ?