Doux : la justice choisit le consortium conduit par LDC
Le tribunal de commerce de Rennes a choisi l’offre conduite par le français LDC pour reprendre le groupe Doux, et non celle de l’ukrainien MHP. La FNSEA se satisfait de voir le groupe rester « dans le giron français », mais en Vendée, la FDSEA craint une concurrence accrue entre producteurs, engendrée par la fermeture annoncée de l’usine de Chantonnay.
Le tribunal de commerce de Rennes a retenu, le 18 mai, l’offre de reprise du consortium qui regroupe sept sociétés : le volailler LDC, le distributeur saoudien Al-Munajem, le groupe coopératif Terrena, la Société des volailles de Plouray, Yer Breizh (qui regroupe LDC, la région Bretagne, Terrena, Triskalia et Al-Munajem) et Saria (valorisation des coproduits de viande). Le consortium veut poursuivre l’activité export de poulets congelés à l’intention du Moyen-Orient, mais le site de Chantonnay en Vendée va fermer.