Influenza aviaire : l’après-crise se dessine
Baisse de la densité de volailles dans les zones les plus peuplées, mise à l’abri des animaux obligatoire, mais à géométrie variable : ces deux orientations semblent dessiner le futur visage de la production avicole en périodes à risque d’influenza. L’adaptation de la production est au cœur de la feuille de route post-crise, que le ministère de l’Agriculture dévoilera courant juillet et dont il a présenté les premiers résultats le 11 mai, qui semblent rassurer les syndicats minoritaires jusqu’ici inquiets pour la production en plein air. La mise à l’abri des volatiles est appelée à rester le pilier de la lutte contre l’influenza. Mais les travaux en cours laissent deviner une application fine adaptée au niveau de risque, aux territoires et aux espèces. Par ailleurs, l’organisation de la production pourrait se renforcer, avec une modulation des mises en place estivales selon le niveau de risque, pour être en mesure de pouvoir claustrer les animaux en hiver. Bref, comme le résume la directrice du Cifog Marie-Pierre Pé, « un travail dans la dentelle ».
À quoi ressemblera la filière volailles après ce nouvel épisode d’influenza ? Ses contours commencent à apparaître au fur et à mesure qu’avancent les travaux sur la feuille de route post-crise, que le ministère de l’Agriculture présentera courant juillet. Organisé par Julien Denormandie avec les syndicats, interprofessions et élus, le point d’étape du 11 mai a confirmé une première orientation : la place majeure de la mise à l’abri des animaux dans la lutte contre la maladie.