La banane antillaise lâche la bio et regarde vers les NBT
Confrontée à des baisses de rendement depuis l’interdiction des épandages aériens en 2014, qui l’empêche de lutter efficacement contre la cercosporiose noire, la filière antillaise a abandonné, faute de succès commercial, la variété résistante Pointe d’or, avec laquelle elle souhaitait construire une filière bio. Elle s’attend à disposer de variétés NBT résistantes d’ici « trois à quatre ans ».
À l’occasion d’une conférence de presse le 26 février au Salon de l’agriculture, les groupements de producteurs antillais de bananes de l’UGPBan ont annoncé avoir renoncé à leur projet de filière bio associée à la variété Pointe d’or. Résistant à la cercosporiose noire, ce bananier développé par le Cirad avait été implanté depuis 2020 sur 40 ha en vue de développer une filière bio. « Nous avons fait des essais avec Carrefour, mais nous avons abandonné fin 2022 », a annoncé Pierre Monteux, directeur général de l’UGPBan.
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