Le destin incertain du label bas carbone
Julien Denormandie a défendu lors d’une table ronde le 1er février les crédits carbone Made In France face aux investisseurs. Si des engagements ont été annoncés, notamment sur la structuration de la filière française, le prix du carbone français reste un frein face à la concurrence internationale. Mais ces questions de marché sont, au fond, secondaires, rappellent les architectes du label bas carbone, selon lesquels le label avait été conçu avant tout comme un outil d’orientation et non de rémunération.
Autour de Julien Denormandie, le 1er février, tous les acteurs du marché naissant du carbone étaient là. L’association France Carbon Agri, qui a généré les premiers crédits, mais aussi l’institut I4CE, qui a contribué à élaborer le label bas carbone, ou encore des banques, des start-up, et même l’ancien ministre Arnaud Montebourg, dont la société dédiée aux amandes a, elle aussi, publié sa méthode bas carbone.