Gilles Salvat, directeur général délégué au pôle Recherche et Référence à l’Anses
« Le virus de l’influenza s’est adapté et est devenu plus pathogène »
Un virus plus mortel pour les galliformes, une excrétion jusqu’à quinze jours avant les symptômes chez les canards : dans un entretien accordé le 29 mars à Agra Presse, Gilles Salvat, de l’Anses, livre les premiers résultats des analyses sur l’épizootie d’influenza aviaire en cours dans l’Ouest.
Que sait-on du virus de l’influenza de l’influenza aviaire présent dans l’Ouest ?
Les séquençages montrent que huit génotypes du virus H5N1 ont circulé en France depuis l’hiver. Chez le FR2, présent en Vendée, nous avons détecté une mutation signe d’une adaptation aux oiseaux domestiques : le virus est devenu plus pathogène, en particulier chez les galliformes. Il provoque une mortalité foudroyante chez ces volailles, surtout chez les dindes, où il peut être létal à 100 % en moins de 48 heures.