Non alimentaire
Les biocarburants sous pression
Après avoir été reconnus comme une des grandes solutions en terme d’énergies renouvelables, les biocarburants se trouvent sous le feu de critiques tous azimuts. Succédant aux organisations écologistes, les grandes institutions internationales diffusent rapports sur rapports reprenant les mêmes reproches : les biocarburants se voient reprochés d’augmenter le prix des produits alimentaires tout en étant défavorables sur le plan environnemental. Une étape vient d’être dépassée par les ministres de l’énergie de l’Union européenne qui feignent de s’apercevoir que l’objectif de 10 % d’incorporation dans les carburants ne concerne pas que les biocarburants mais les énergies renouvelables en général. Cela ne remet pas en cause les investissements déjà réalisés ou en cours mais de futurs développements seront difficiles à valider avant l’arrivée des produits dits de 2
génération. Le G8, pour sa part, se déclare favorable à des règles de production destinées à améliorer l’impact écologique des biocarburants. Ceux-ci sont rebaptisés, même par ses défenseurs, agrocarburants.
La critique a maintenant largement dépassé le cercle des organisations écologistes. Elle atteint les grandes institutions internationales comme la banque Mondiale, le FMI, la FAO. Principale accusation : les biocarburants sont accusés de provoquer une hausse des prix alimentaires tout en n’ayant pas un impact favorable sur le plan écologique. À leur tour, les politiques ont relancé le procès début juillet.
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